Paru en fin d'année, le "Rapport annuel sur le prix et la qualité du service communautaire d'eau potable" présente son bilan. Satisfaction mitigée de la part du comité local de défense de l’eau publique qui nous fait parvenir sa première lettre d’information : Alors que le collectif "Eau Publique" constate avec satisfaction que les prix de l'eau commencent à baisser pour certaines communes, ils augmentent pour les communes de l'ex-syndicat Rouen Banlieue Sud ! ANALYSE
![DANS L'AGGLOMERATION DE ROUEN : QUE SE PASSE-T-IL ?]( "DANS L'AGGLOMERATION DE ROUEN : QUE SE PASSE-T-IL ?")
Certaines communes ont amorcé une baisse sensible du prix de l'eau en 2006. Résultat de la mobilisation des usagers et de leurs associations.
2006, l'eau distribuée directement par la régie publique (à Rouen, Grand-Quevilly et Darnétal) est toujours de 21% moins chère en moyenne que celle distribuée par les entreprises privées dans les autres communes en délégation.
En revanche, les tarifs pratiqués par Veolia (ex-Générale des Eaux) dans l'ex-syndicat Rouen Banlieue Sud ont augmenté en 2006 de :
Une telle hausse, bien supérieure à l'inflation, est bien sûr considérée comme injuste par le comité qui conclut que les efforts consentis sur certaines communes l'ont été au détriment des autres : "Véolia a récupéré d'une main ce qu'elle a lâché de l'autre et fait payer aux habitants de la banlieue sud (100.000 personnes) les réductions accordées ailleurs (à 40.000 autres)".
Nous partageons l'idée d'une plus-value de ce jeu de chaise musicale : l'ex-syndicat Rouen Banlieue Sud étant le plus gros contrat de Veolia dans l'agglomération, "soit 61% de ses abonnés et 65% des volumes distribués", la réduction de la facture pour quelques-uns pour l'augmenter pour le plus grand nombre, permet
-de récupérer la perte financière,
-de soigner son image de marque
-de casser associations et comités naissants constitués à cause du prix de l'eau,
-de faire bonne figure pour les élections futures
-de reporter sur les élus de gauche de la banlieue Sud le mécontentement de la population à cause des tarifs plus élevés.
Voilà une bonne affaire pour les actionnaires de Veolia !
Le comité demande à M. Dominique Gambier, responsable de la politique de l'eau à l'agglo (et défenseur acharné de la délégation au privé), qui a mené les négociations avec Veolia de revoir sa copie, d'autant que 2007 s'annonce pire encore...
Pour en savoir plus concernant la gestion de l'eau de l'aglomération rouennaise
LIRE LA LETTRE D'INFORMATION DU COLLECTIF POUR UNE EAU PUBLIQUE
2006, l'eau distribuée directement par la régie publique (à Rouen, Grand-Quevilly et Darnétal) est toujours de 21% moins chère en moyenne que celle distribuée par les entreprises privées dans les autres communes en délégation.
En revanche, les tarifs pratiqués par Veolia (ex-Générale des Eaux) dans l'ex-syndicat Rouen Banlieue Sud ont augmenté en 2006 de :
- + 3,11% à Sotteville-lès-Rouen; Maire socialiste
- + 3,42% à Petit-Quevilly; Maire socialiste
- + 3,45% à Grand-Couronne; Maire communiste
- + 3,66% à Saint Etienne du Rouvray; Maire communiste
- + 4,10% à Petit-Couronne; Maire socialite
- + 4,19% à Moulineaux.
Une telle hausse, bien supérieure à l'inflation, est bien sûr considérée comme injuste par le comité qui conclut que les efforts consentis sur certaines communes l'ont été au détriment des autres : "Véolia a récupéré d'une main ce qu'elle a lâché de l'autre et fait payer aux habitants de la banlieue sud (100.000 personnes) les réductions accordées ailleurs (à 40.000 autres)".
Nous partageons l'idée d'une plus-value de ce jeu de chaise musicale : l'ex-syndicat Rouen Banlieue Sud étant le plus gros contrat de Veolia dans l'agglomération, "soit 61% de ses abonnés et 65% des volumes distribués", la réduction de la facture pour quelques-uns pour l'augmenter pour le plus grand nombre, permet
-de récupérer la perte financière,
-de soigner son image de marque
-de casser associations et comités naissants constitués à cause du prix de l'eau,
-de faire bonne figure pour les élections futures
-de reporter sur les élus de gauche de la banlieue Sud le mécontentement de la population à cause des tarifs plus élevés.
Voilà une bonne affaire pour les actionnaires de Veolia !
Le comité demande à M. Dominique Gambier, responsable de la politique de l'eau à l'agglo (et défenseur acharné de la délégation au privé), qui a mené les négociations avec Veolia de revoir sa copie, d'autant que 2007 s'annonce pire encore...
Pour en savoir plus concernant la gestion de l'eau de l'aglomération rouennaise
LIRE LA LETTRE D'INFORMATION DU COLLECTIF POUR UNE EAU PUBLIQUE